| Les Fables | L'auteur | Livre d'or | Crédits | Plan du site | Nouveautés |  
08 avr 2006

Sommaire:
Les Fables
L'auteur
Livre d'or
Crédits
Plan du site
Nouveautés

Dans cette page:
- Biographie
- Ses oeuvres
- Important



Ce site est hébergé par la société Ingeniweb, spécialiste européen du serveur Zope, que nous remercions vivement pour les conditions avantageuses qu'elle nous consent.
Accueil >  L'auteur

Biographie

Jean de la Fontaine est né à Chateau-Thierry le 8 juillet 1621.

Son père était maître des Eaux et Forêts et Capitaine des Chasses. Sa mère, née Françoise Pidoux, était originaire de Coulommiers dans le Poitou.

Jean étudia au collège de Château-Thierry jusqu'en troisième. Il y apprit surtout le latin, mais, soit par négligence, soit par paresse, ne s'intéressa pas au grec. Il le regrettera plus tard quand il aura besoin de certains textes anciens dont il ne pourra lire que les traductions latines.

En 1641, il entre à l'Oratoire, rue St Honoré, à Paris. Mais la vie monacale ne l'intéresse pas plus que le travail scolaire. Dans cette école, il apprécie surtout le calme et la tranquillité qui lui permettent de s'adonner à la lecture, son passe-temps favori. Malheureusement pour ses maîtres, ses lectures n'étaient pas celles prônées par l'Oratoire. Il quitte cet établissement 18 mois plus tard.

Il se remet alors à ses études de droit et décroche, en 1649, un diplôme d'avocat au parlement de Paris. Entre temps, en 1647, son père le marie à Marie Héricart, alors âgée de 14 ans (1647). Mais ce mariage de complaisance n'est pas un mariage heureux. Et malgré la naissance d'une enfant, Charles, en 1653, La Fontaine ne fut jamais ni un bon mari, ni un bon père.

En 1652, La Fontaine reprend la charge paternelle de Maître des Eaux et Forêts. Il tente du mieux qu'il peut d'exercer cette lourde tâche. On retrouve sa signature jusqu'en 1671 sur certains écrits du canton de Château-Thierry. En 1672, il vend l'intégralité de cette charge.

Lorsque le travail lui en laisse le temps, il monte à Paris rencontrer ses amis. Là, il se mêle aux sociétés précieuses et surtout libertines de l'époque. Il y rencontre Maucroix son ami d'enfance, Furetière, les frères Tallemant, Antoine de la Sablière. Sa vocation poétique s'éveille de plus en plus. Il passe de longues heures à lire Malherbe mais admire aussi les écrits de Benserade et Voiture, Rabelais et Boccace. Il traduit l'Eunuque de Térence (1654), compose une comédie Clymène vers 1659, et un poème: Adonis qu'il offrit à Nicolas Fouquet, alors surintendant des finances.

Il entre à cette époque au service de Fouquet. Il lui dédie «le Songe de Vaux», ainsi qu'une trentaine de poèmes prévus par contrat. Au moment de la chute de Fouquet, La Fontaine reste son plus fidèle défenseur. Il écrit à cette occasion «l'ode au roi» et surtout l'admirable «Élégie aux nymphes de Vaux». Cette fidélité à Fouquet lui valut rapidement la haine de Colbert, puis celle de Louis XIV lui-même.

Peu après, il se lie intimement avec Molière, Boileau et Racine et écrit «les amours de Psyché et Cupidon», charmant roman en prose entremêlé de vers(1669). Après Fouquet, il fut le protégé de la Duchesse de Bouillon et de la Duchesse d'Orléans. En 1673, c'est Madame de la Sablière qui le recueille et après la mort de celle-ci en 1693, Madame Hervart.

En 1684, il est élu, non sans mal à l'Académie, au fauteuil de Colbert. Il est un excellent académicien, régulièrement présent aux séances. Dans la Querelle des Anciens et des Modernes, il se range résolument dans le clan des anciens qu'il défend avec acharnement. A l'Académie, il retrouve Boileau, Perrault, Furetière.

La vieillesse et la maladie amenèrent sa conversion (1692). Il est obligé de renier ses écrits licencieux. Il meurt en 1695.

Outre les contes, et surtout les fables qui constituent toute sa gloire, La Fontaine s'est essayé dans tous les genres. Il faut citer Philémon et Baucis en 1685, et particulièrement les épîtres dans lesquelles il excelle: «épître à Huet», «Discours à Madame de la Sablière».

Il a laissé une énorme correspondance, notamment des lettres à Madame de La Fontaine (1663) écrites lors de son exil volontaire dans le Limousin, mais aussi une importante série de lettres à son oncle Jannard et à son ami Maucroix.

Ses contes sont divisés en cinq livres publiés en 1664, 1665, 1666, 1668, 1671, 1674 et 1682. Ecrits pour la Duchesse de Bouillon, ils empruntent leurs sujets à Boccace, à l'Arioste et aux nouvellistes italiens.

Ses fables, au nombre de 243 restent son chef d'oeuvre. Certains considèrent la Fontaine comme un copieur qui n'a rien inventé, mais il est certain que sans sa contribution, les noms d'Esope et de Phèdre, entre autres, n'auraient pas le retentissement qu'ils ont maintenant. La Fontaine s'est peut-être inspiré de ces fables anciennes, mais il les a considérablement améliorées et écrites dans une langue belle et simple. La fable n'est plus la sèche démonstration d'une morale. C'est un court récit à l'intrigue rapide et vive. La souplesse et le naturel du style sont en réalité le fruit d'un grand travail où le poète a manifesté sa parfaite maitrise de la langue et du vers.

Sensuel et aimant les chastes bergeries, volage et célébrant la fidélité, courtisan mais ayant le culte de l'amitié, sa vie est l'image même de la variété de son oeuvre, qui unit en une harmonie parfaite : l'art et le naturel.

Ses oeuvres

  • 1654 L'Eunuque et traduction d'une pièce de Térence
  • 1658 Epître à l'Abbesse de Mouzon - Adonis
  • 1659 Le Songe de Vaux
  • 1659 à 1661 26 pièces offertes à Fouquet
  • 1660 Les Rieurs du Beau Richard
  • 1661 Début probable de l'écriture des Fables
  • 1662 Elégie aux Nymphes de Vaux - Ode au Roi
  • 1663 Relation d'un Voyage de Paris en Limousin
  • 1664 Parution des deux premiers contes : Joconde, et Le cocu battu et content
  • 1665 Publication des Contes et Nouvelles en vers
  • 1666 Contes et Nouvelles en vers (deuxième partie)
  • 1667 3 contes : Les frères de Catalogne, l'Ermite et Mazet de Lamporechio
  • 1668 Fables choisies mises en vers
  • 1669 Les Amours de Psyché et Cupidon
  • 1670 Recueil de poésies chrétiennes et diverses
  • 1671 Contes et Nouvelles en vers (troisième partie)
  • 1673 Poème de la Captivité de Saint Malc
  • 1674 Daphné - Les Nouveaux contes
  • 1675 Le Florentin
  • 1678-1679 Publication du deuxième recueil de fables (livres VII à XI)
  • 1682 Poème du Quinquina, Belphégor, la Matronne d'Ephèse, Galaté
  • 1683 Le rendez-vous (pièce de théâtre perdue) - Achille
  • 1684 Discours à Madame de la Sablière - Le Renard, le Loup et le Cheval
  • 1685 Publication de 11 fables et 5 nouveaux contes
  • 1687 Epître à Huet
  • 1688 Le Milan, le Roi et le Chasseur
  • 1690 Les Compagnons d'Ulysse
  • 1691 Astrée - Les Deux Chèvres - Le Thésauriseur et le Singe
  • 1692 la Ligue des rats
  • 1693 Livre XII des Fables

  • Important

    Notre famille finance ce site depuis sa création en 1995 sans l'aide de quiconque. C'est gràce aux publicités du moteur de recherche GOOGLE que ce site continue d'être en ligne. Merci à tous ces annonceurs indirects de leur présence.

    Vous pouvez aussi devenir SPONSOR du site et bénéficier ainsi indirectement de son excellent référencement...

    Livre d'or
    Rechercher

    Recherche avancée

    Impression
    Cliquez sur Impression pour avoir une version imprimable de la page que vous visualisez.
    Nouveautés
    24/03 - Vivre en France
    Il circule actuellement sur l'Internet une fable bien édifiante et il nous a semblé utile de vous ...
    02/01 - Bonne année
    Toute notre famille vous souhaite une excellente année 2006. L'année qui s'achève fut difficile ...
    15/11 - JDLF en JAZZ
    Le nouvel album de Pierrejean Gaucher est terminé après près de 3 ans de travail (écriture et ...
    20/09 - Un effort SVP !
    Ce site n'est financé QUE par la publicité des annonces. Chaque clic sur une publicité nous ...
    04/07 - Les Fables Ludiques
    A voir, un livre paru chez Dartkam : LES FABLES LUDIQUES, TOUTES GRIFFES DEHORS de Liane de Becker ...
    Liens Amis

      + Salon d'Art
      + Saint-Martin
      + Ingeniweb
      + Astotel
      + La Brasserie des Arts
      + MLD Antiquités


    Vers le haut de la page  -  Version Imprimable - © 1995-2005 Famille Vidaud